14/05/2025 francesoir.fr  8min #277951

Persistance de la protéine S1 post-vaccination : une étude relance le débat sur la sécurité des vaccins Covid-19

Le Collectif Citoyen, France-Soir

Persistance de la protéine S1 post-vaccination : une étude relance le débat sur la sécurité des vaccins COVID-19

France-Soir, IA

Une étude publiée le 13 mai 2025 dans  Human Vaccines & Immunotherapeutics par Patterson et al. soulève des questions troublantes sur la persistance de la sous-unité S1 de la protéine de spicule du SARS-CoV-2 dans les monocytes CD16+ jusqu'à 245 jours après la vaccination contre le COVID-19. Ces résultats, observés chez des individus souffrant de syndrome post-vaccinal COVID-19 (PCVS), ravivent les préoccupations sur la sécurité des vaccins, particulièrement en l'absence d'études préalables sur la biodistribution, la génotoxicité et l'immunotoxicité des vaccins à ARNm et à vecteurs viraux. Alors que les agences de santé publique ont minimisé les risques en 2021, cette étude fait écho  aux alertes précoces d'associations comme BonSens.org, qui avait averti  les parlementaires français des dangers potentiels des vaccins expérimentaux.

Principaux résultats de l'étude

L'étude a examiné 50 personnes (âgées en moyenne de 42 ans, dont 72 % de femmes) qui ressentaient des symptômes persistants après avoir reçu un vaccin contre le COVID-19, comme une grande fatigue, des douleurs nerveuses, une sensation de brouillard dans la tête ou des maux de tête. Ces personnes ont été comparées à 26 autres (les « témoins ») qui n'avaient aucun symptôme après leur vaccin.

Pour comprendre ce qui se passait, les chercheurs ont utilisé deux outils scientifiques :

  • La cytométrie en flux : une technique qui permet de regarder à l'intérieur des cellules du sang, un peu comme un microscope très précis.
  • La chromatographie liquide-spectrométrie de masse (LC-MS) : une méthode qui identifie les molécules présentes dans les cellules, comme si on faisait une analyse chimique ultra-détaillée.

Ils ont découvert qu'une partie de la protéine du virus utilisée dans les vaccins (appelée S1) était encore présente dans certaines cellules du système immunitaire (les monocytes non classiques et intermédiaires) chez presque tous les patients avec symptômes, même 245 jours après la vaccination ! Plus précisément :

  • Chez 92 % des patients testés, la protéine S1 était dans les monocytes non classiques (des cellules qui aident à combattre les infections).
  • Chez 67 %, elle était dans les monocytes intermédiaires.

En comparaison, seulement 10 % des témoins (ceux sans symptômes) avaient cette protéine dans leurs cellules.

L'analyse a aussi montré d'autres morceaux de protéines vaccinales (S1 muté et S2), ce qui suggère que ces protéines restent dans le corps beaucoup plus longtemps qu'on ne le pensait. De plus, les chercheurs ont trouvé des signes d'inflammation dans le sang des patients symptomatiques, avec des niveaux élevés de certaines substances (comme IL-4, CCL3, CCL5, sCD40L, IL-8, VEGF) qui peuvent causer des symptômes comme des douleurs ou des problèmes neurologiques. Ces résultats indiquent que la présence prolongée de la protéine S1 pourrait être liée aux symptômes ressentis par ces personnes.

En d'autres termes, pour des néophytes, imaginez que le vaccin contient une petite partie du virus (la protéine S1) pour apprendre à votre corps à se défendre. Normalement, cette partie devrait disparaître rapidement. Mais chez certaines personnes, elle reste dans des cellules du système immunitaire pendant des mois, comme un invité qui ne part pas.

Cela semble déclencher une sorte d'irritation dans le corps, qui pourrait expliquer pourquoi ces personnes se sentent fatiguées, ont mal ou ne pensent pas clairement.

Réactions publiques et minimisation des risques en 2021

En 2021, les agences de santé publique, telles que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France, l'Agence européenne des médicaments (EMA) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) aux États-Unis, ont largement affirmé que les vaccins COVID-19 étaient « sûrs et efficaces ». Par exemple, l'ANSM déclarait en juillet 2021 que les effets indésirables graves étaient « rares », voire inexistants et que les bénéfices l'emportaient largement sur les risques, sans mentionner l'absence d'études approfondies sur la biodistribution ou la génotoxicité. De même, l'EMA, dans ses rapports de pharmacovigilance, minimisait les signalements d'effets secondaires, les attribuant souvent à des causes non liées au vaccin.

Ces affirmations contrastaient avec l'absence de données critiques. Comme souligné par BonSens.org dans ses courriers aux parlementaires français ( juillet et  octobre 2021), les vaccins à ARNm et à vecteurs viraux ont été autorisés sous des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) sans études complètes sur la biodistribution (où les composants vaccinaux se répartissent dans l'organisme), la génotoxicité (risque de dommages à l'ADN) ou l'immunotoxicité (effets sur le système immunitaire). Un document de Pfizer, révélé plus tard via une fuite, confirmait que ces études n'avaient pas été réalisées avant la mise sur le marché, un point soulevé par BonSens.org dès 2021.

Les commentaires publics des autorités sanitaires, souvent relayés par les médias, rejetaient les préoccupations sur les effets à long terme comme non fondées. Par exemple, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, affirmait en 2021 que « les vaccins protègent à 95 % contre les formes graves », omettant de mentionner l'incertitude sur les effets à moyen et long terme. Ces déclarations ont contribué à marginaliser les voix critiques, y compris celles des scientifiques indépendants et des associations comme BonSens.org.

Réactions sur les réseaux sociaux

L'épidémiologiste  Nicolas Hulscher𝕏 relaie l'étude, suscitant des réactions mitigées.

Certains utilisateurs expriment leur inquiétude : « Cela confirme ce que beaucoup soupçonnaient : les vaccins peuvent causer des dommages à long terme. Pourquoi les autorités ont-elles ignoré ces risques ? » D'autres restent sceptiques, comme @ScienceFirst : « Étude intéressante, mais la taille de l'échantillon est faible. Il faut plus de données pour conclure. » Ces échanges reflètent une polarisation persistante, amplifiée par la méfiance envers les institutions suite aux affirmations initiales de sécurité absolue.

Implications et limites de l'étude

L'étude suggère que la persistance de S1 pourrait déclencher une inflammation chronique via des interactions entre les monocytes CD16+ et les cellules endothéliales, entraînant des symptômes comme la fatigue ou les troubles neurologiques. Elle propose des pistes thérapeutiques, comme les antagonistes de CCR5 ou les statines, mais souligne la nécessité d'essais cliniques.

Cependant, l'étude présente des limites : une petite taille d'échantillon (50 patients, 12 analysés pour S1), une variabilité temporelle (38-245 jours), et l'impossibilité d'exclure définitivement une infection antérieure au SARS-CoV-2, malgré des tests négatifs (anti-nucléocapside, T-Detect). La détection de S1 chez un témoin asymptomatique et son absence chez certains patients symptomatiques compliquent l'établissement d'un lien causal.

Conséquences pour la santé publique

Ces résultats remettent en question le narratif initial de sécurité absolue des vaccins COVID-19. Avec plus de 13 milliards de doses administrées mondialement, même une faible proportion de cas de PCVS pourrait représenter des millions de personnes affectées. Cela appelle à une pharmacovigilance renforcée et à des études indépendantes sur les effets à long terme des vaccins.

La minimisation des risques en 2021, couplée à l'absence d'études clés, a alimenté la méfiance envers les institutions. Cette étude pourrait exacerber cette fracture, rendant cruciale une communication transparente pour restaurer la confiance. Elle souligne également l'urgence de développer des vaccins avec des profils de sécurité mieux caractérisés.

Lien avec les alertes de BonSens.org

Dès juillet 2021, l'association BonSens.org avertissait les parlementaires français des risques liés aux vaccins COVID-19, soulignant l'absence d'études sur la biodistribution, la génotoxicité et l'immunotoxicité, ainsi que les signalements élevés d'effets indésirables graves rapportés par l'ANSM (près de 200 000 déclarations dont 25% de graves). Dans ses  courriers,  BonSens.org dénonçait une communication officielle biaisée, violant le principe du consentement libre et éclairé, et mettait en garde contre les conséquences juridiques et sanitaires d'une obligation vaccinale. Ces alertes, largement ignorées à l'époque et qualifiées de « désinformation » par certains, trouvent un écho dans l'étude de Patterson et al., qui confirme la persistance de protéines vaccinales et leurs effets inflammatoires potentiels. BonSens.org avait également appelé à un moratoire sur la vaccination de masse, une position qui, rétrospectivement, semble prémonitoire face aux incertitudes scientifiques révélées par cette étude.

Perceptions des Français : méfiance sanitaire accrue

Un sondage réalisé par MIS Group pour France-Soir et BonSens.org le 12 mai 2025 révèle une profonde méfiance des Français envers les vaccins COVID-19 et la gestion de la crise sanitaire. Si 69 % restent favorables à la vaccination en général, 45 % rejettent le vaccin Covid-19, 56 % déplorent ses effets secondaires, et 73 % son inefficacité. 52 % ont perdu confiance en la vaccination à cause des « mensonges » du gouvernement.

Il est temps que les agences de santé prennent en compte des données scientifiques objectives et les avis des scientifiques qu'elles ont marginalisées. Les réactions de ces agences de santé en 2021, marquées par une assurance excessive, contrastent avec les incertitudes soulevées par BonSens.org et confirmées partiellement par cette étude, appelant à une réévaluation des stratégies vaccinales et de la gestion des risques.

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